
La Pie voleuse
Maria, une femme de soixante ans avec le cœur sur la main, navigue dans un quotidien délicat où elle tend la main aux plus âgés. Avec un talent pour masquer ses propres difficultés financières, elle se permet de subtiliser quelques euros ici et là, toujours avec la main légère. Cette pie voleuse aux intentions contradictoires apporte soin et réconfort à ceux qui, en retour, ne tarissent pas d'éloges à son égard. Mais la générosité a ses limites, et bientôt, une plainte pour abus de faiblesse vient faire vaciller cet équilibre fragile. Ce film, à mi-chemin entre drame et comédie, explore la frontière ténue entre bonne intention et malversation.
Servi par une mise en scène subtile et des performances d'acteurs captivantes, le récit pousse à s'interroger sur le sens de l'altruisme et de la morale. Maria, personnage complexe et attachant, nous entraîne dans sa vie faite d'ombre et de lumière, où chaque geste est empreint d'une humanité criante. Les spectateurs voient se dérouler sous leurs yeux une saga pleine de rebondissements, où l'on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Imprévisible, émouvant et parfois drôle, "La Pie voleuse" est un film qui laisse des traces, bien après le générique de fin.
Servi par une mise en scène subtile et des performances d'acteurs captivantes, le récit pousse à s'interroger sur le sens de l'altruisme et de la morale. Maria, personnage complexe et attachant, nous entraîne dans sa vie faite d'ombre et de lumière, où chaque geste est empreint d'une humanité criante. Les spectateurs voient se dérouler sous leurs yeux une saga pleine de rebondissements, où l'on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Imprévisible, émouvant et parfois drôle, "La Pie voleuse" est un film qui laisse des traces, bien après le générique de fin.
Bande-annonce
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Jeudi 14 août
13:35 -
15:10

Comment j'ai tué mon père
Dans "Comment j'ai tué mon père", c'est une rencontre inattendue qui vient chambouler une vie trop bien réglée. On suit Jean-Luc, interprété avec intensité par Charles Berling, médecin à la carrière brillante, mais en quête désespérée de reconnaissance. Sa vie bien huilée entre son métier, une épouse compréhensive et une maîtresse dont tout le monde connaît l'existence, bascule lorsque son père, campé par l'inoubliable Michel Bouquet, refait surface après des années d'absence. Cet ancien médecin humanitaire, dévoué corps et âme à la cause des démunis, oppose à l'existence bien rangée de son fils un miroir impitoyable.
Le film explore avec une acuité déconcertante la complexité des relations père-fils. Comment réagir face à un père qui incarne tout ce que l'on admire, mais aussi tout ce que l'on n'est pas ? Les dialogues percutants soulèvent des questions dérangeantes sur l'héritage familial et les choix de vie. La mise en scène sobre mais poignante de Anne Fontaine, à la fois délicate et sans concession, sublime le jeu des acteurs et confère à l'œuvre une dimension quasiment théâtrale.
Ce qui rend ce film unique, c'est sa façon de balancer entre drame psychologique et thriller intimiste, tenant le spectateur en haleine jusqu'à la dernière minute. Le choc des générations, les non-dits et les secrets enfouis sont révélés avec une justesse rare. "Comment j'ai tué mon père" est une plongée fascinante au cœur des tourments humains, offrant au spectateur un moment de cinéma intense et inoubliable.
Jeudi 14 août
15:10 -
17:25

Don't Come Knocking
Sur Arte, plongez dans l'univers poignant de "Don't Come Knocking", un film qui interroge les errances d'une vie passée sous le feu des projecteurs. Howard Spence, autrefois star des westerns flamboyants, se retrouve à jouer les seconds rôles de sa propre existence. Une vie marquée par l'ombre des projecteurs, où l'alcool et la drogue sont devenus ses compagnons de route. Mais voilà qu'une nouvelle inattendue vient bouleverser son quotidien : il apprend qu'il est père. Ce bouleversement sert de catalyseur, et Howard entame un voyage à la recherche de cet enfant dont il ignorait l’existence. Le film explore avec délicatesse le thème de la rédemption et des secondes chances. À travers le regard de Howard, on découvre un monde où les rêves brisés peuvent encore trouver une lueur d'espoir. Avec une mise en scène soignée et des performances d'acteurs touchantes, chaque scène semble tisser un lien intime avec le spectateur. "Don't Come Knocking" réussit à capturer l'essence des émotions humaines avec une authenticité rare. Un film à voir pour tous ceux qui croient encore aux miracles du cœur humain.
Jeudi 14 août
20:50 -
23:00

Un homme amoureux
Sous les projecteurs de sa vie trépidante, Steve, un acteur américain à la carrière florissante, se retrouve au cœur d'un dilemme passionné. Entre sa vie de famille avec sa femme Susan et leurs enfants, et son amour pour le cinéma, son cœur balance vers un rêve insensé. Fasciné par l'écrivain italien Cesare Pavese, dont le destin tragique le hante, Steve nourrit l'ambition de donner vie à cet esprit tourmenté sur grand écran.
Ce film explore les méandres de la passion artistique et les sacrifices qu'elle exige. Steve entreprend un voyage vers l'inconnu en s'adressant à une modeste maison de production italienne, espérant convaincre les producteurs de réaliser son rêve. Le défi est immense, mais la passion peut-elle transcender les difficultés de la vie quotidienne ? L'ombre de Pavese, symbole d'une époque révolue, offre à Steve une vision poétique et touchante de l'art.
Dans cette quête, "Un homme amoureux" nous plonge dans l'intimité d'un artiste en proie à une réflexion profonde sur le sens de la vie et de l'art. Entre drame et espoir, le film questionne la résilience et l'envie de vivre ses rêves, même les plus fous. Une expérience émotive qui promet d'émouvoir les amateurs de récits authentiques, où le cœur et la raison s'affrontent en toute délicatesse.
Jeudi 14 août
14:38 -
16:23

Prodigieuses
"Prodigieuses" nous plonge dans l'univers envoûtant de la musique classique, où les rêves peuvent se briser aussi facilement qu'une corde de piano. Claire et Jeanne, jumelles aux doigts de fée, voient leur avenir s'assombrir malgré leur talent éclatant. Elles ont intégré une école prestigieuse, fruit des sacrifices incessants de leur père qui a tout misé sur elles. Pourtant, une maladie orpheline menace de réduire à néant leurs espoirs de gloire. Le récit s'étoffe d'une tension palpable autour de l'amour familial et de la pression des attentes parentales.
Les performances des jeunes actrices sont empreintes de délicatesse et de détermination, soulignant la douloureuse dualité entre passion et désespoir. Le film joue habilement avec les silences et les notes, créant une atmosphère à la fois tragique et poétique. Les spectateurs sont invités à réfléchir : jusqu'où irions-nous pour réaliser les rêves des autres ? Une question universelle, traitée ici avec une sensibilité rare. "Prodigieuses" est un hymne à la résilience et à la beauté de l'art qui élève, même dans l'adversité. Un film qui laisse son empreinte bien après le générique de fin.