
Comment j'ai tué mon père
Dans "Comment j'ai tué mon père", c'est une rencontre inattendue qui vient chambouler une vie trop bien réglée. On suit Jean-Luc, interprété avec intensité par Charles Berling, médecin à la carrière brillante, mais en quête désespérée de reconnaissance. Sa vie bien huilée entre son métier, une épouse compréhensive et une maîtresse dont tout le monde connaît l'existence, bascule lorsque son père, campé par l'inoubliable Michel Bouquet, refait surface après des années d'absence. Cet ancien médecin humanitaire, dévoué corps et âme à la cause des démunis, oppose à l'existence bien rangée de son fils un miroir impitoyable.
Le film explore avec une acuité déconcertante la complexité des relations père-fils. Comment réagir face à un père qui incarne tout ce que l'on admire, mais aussi tout ce que l'on n'est pas ? Les dialogues percutants soulèvent des questions dérangeantes sur l'héritage familial et les choix de vie. La mise en scène sobre mais poignante de Anne Fontaine, à la fois délicate et sans concession, sublime le jeu des acteurs et confère à l'œuvre une dimension quasiment théâtrale.
Ce qui rend ce film unique, c'est sa façon de balancer entre drame psychologique et thriller intimiste, tenant le spectateur en haleine jusqu'à la dernière minute. Le choc des générations, les non-dits et les secrets enfouis sont révélés avec une justesse rare. "Comment j'ai tué mon père" est une plongée fascinante au cœur des tourments humains, offrant au spectateur un moment de cinéma intense et inoubliable.
Le film explore avec une acuité déconcertante la complexité des relations père-fils. Comment réagir face à un père qui incarne tout ce que l'on admire, mais aussi tout ce que l'on n'est pas ? Les dialogues percutants soulèvent des questions dérangeantes sur l'héritage familial et les choix de vie. La mise en scène sobre mais poignante de Anne Fontaine, à la fois délicate et sans concession, sublime le jeu des acteurs et confère à l'œuvre une dimension quasiment théâtrale.
Ce qui rend ce film unique, c'est sa façon de balancer entre drame psychologique et thriller intimiste, tenant le spectateur en haleine jusqu'à la dernière minute. Le choc des générations, les non-dits et les secrets enfouis sont révélés avec une justesse rare. "Comment j'ai tué mon père" est une plongée fascinante au cœur des tourments humains, offrant au spectateur un moment de cinéma intense et inoubliable.
Si vous aimez Comment j'ai tué mon père, vous aimerez aussi
Samedi 16 août
03:05 -
04:52

Speak No Evil
Un séjour qui tourne au cauchemar, voilà le programme de "Speak No Evil". Ce film d'horreur, diffusé sur Canal+, entraîne une famille américaine dans une escapade qui démarre sous des auspices idylliques. Après une rencontre innocente en Italie, ils acceptent l'invitation de leurs hôtes britanniques à passer un week-end dans leur luxueuse propriété. Mais l'apparente hospitalité cache des intentions bien plus sombres.
Les tensions montent progressivement, rendant chaque moment plus insoutenable que le précédent. Les acteurs, par leurs performances intenses, plongent le spectateur dans une spirale de malaise et de terreur. La réalisation subtile joue avec les codes du genre, alternant entre moments de calme trompeur et séquences de frayeur pure. Une question de confiance qui vire au cauchemar, ce thriller explore habilement les thèmes de la méfiance et de l'intrusion.
Chaque scène est calculée pour déstabiliser et surprendre, maintenant ainsi une tension constante. L'atmosphère oppressante et l'intrigue captivante font de ce film un incontournable pour les amateurs de sensations fortes. Un conseil : ne laissez pas votre curiosité vous entraîner trop loin.
Débute dans 14 min
Samedi 16 août
07:44 -
09:16

Birthday Girl
Cille, jeune fille à l'aube de ses 18 ans, espérait que ce voyage en croisière serait inoubliable. Et il l'est, mais pour les pires raisons. Dès la première nuit, un événement tragique bouleverse sa vie à jamais : elle est victime d'un viol. Avec une sensibilité poignante, "Birthday Girl" explore l'onde de choc de ce drame, non seulement pour Cille, mais aussi pour sa mère, Nanna, et sa meilleure amie, Lea, qui l'accompagnent dans cette épreuve. Le film plonge dans les méandres de la justice, ou plutôt de son absence, lorsque le capitaine du navire refuse de contacter les autorités.
Nanna, incarnant la force et le désespoir d'une mère en quête de justice, livre une bataille acharnée contre l'indifférence et la lâcheté. Pourquoi le silence et la complaisance sont-ils souvent les premiers réflexes face à l'horreur ? La relation entre Cille et sa mère est mise à rude épreuve, révélant des tensions sous-jacentes mais aussi une solidarité indéfectible. Des scènes intenses et émouvantes illustrent la résilience et la détermination de ces femmes face à l'adversité.
Le décor du paquebot, symbolisant à la fois l'isolement et l'opulence, amplifie l'atmosphère oppressante du film. Un huis clos qui ne laisse aucun répit, et qui pose des questions cruciales sur le courage et la justice. "Birthday Girl" est une œuvre puissante, qui ne laisse pas indifférent et incite à la réflexion.
Samedi 16 août
09:16 -
10:52

Eileen
Dans le Massachusetts des années 60, un vent de mystère souffle sur le film "Eileen". Porté par une atmosphère lourde et énigmatique, ce long-métrage nous plonge dans la vie d'une jeune femme tourmentée, coincée entre un passé douloureux et un présent oppressant. Eileen, jouée avec intensité, travaille dans un centre pénitentiaire pour adolescents, un univers où règne la tension et où les murs semblent chuchoter des secrets. Son quotidien morose pourrait bien être bouleversé par l'arrivée d'une nouvelle psychologue, personnage intrigant et catalyseur de profonds changements.
Les années 60 s'animent sous le prisme d'un drame intérieur, avec des décors soignés qui recréent fidèlement cette époque charnière. La relation complexe entre Eileen et son père, ancien policier devenu alcoolique, ajoute une couche supplémentaire de complexité à ce tableau déjà riche. Les pensées sombres qui hantent Eileen forment le fil conducteur de ce récit où le suspense se tisse dans chaque scène. Ce film, c'est aussi une exploration des frontières entre le bien et le mal, un jeu de miroirs où chaque personnage semble révéler une part d'ombre. Avec une mise en scène subtile et une tension palpable, "Eileen" s'impose comme un suspense psychologique captivant, où chaque choix peut faire basculer le destin. Une œuvre à la fois poignante et déstabilisante, à ne pas manquer.
Samedi 16 août
12:15 -
14:35

Le grand pardon
Dans "Le grand pardon", le suspense s'invite à Biarritz pour une confrontation explosive entre le pouvoir et la rue. Raymond Bettoun, un charismatique juif pied-noir, règne en maître sur la mafia locale. Mais l'ombre du commissaire Duché plane, déterminé à mettre fin à son règne. Derrière le calme apparent du quotidien, se trame une guerre des gangs orchestrée par Pascal, un petit truand qui voit grand.
Les tensions montent d'un cran, et les alliances se forment et se déforment dans cette lutte impitoyable. Ce film, véritable fresque criminelle, plonge le spectateur dans les méandres d'un monde où la loyauté se monnaie à prix d'or. Les acteurs livrent des performances intenses, rendant chaque scène captivante et pleine de rebondissements. Le contraste entre les paysages idylliques de Biarritz et la violence latente crée une atmosphère électrique. Les dilemmes moraux se mêlent aux actes de bravoure, laissant le spectateur haletant jusqu'à la dernière minute. Une œuvre qui questionne la frontière entre bien et mal, et qui vous tiendra en haleine du début à la fin.