Marmaille

Une enquête haletante plonge Saint-Paul-de-Vence dans le tumulte avec "Le prix de la vérité". Le cadre idyllique de cet hôtel de luxe est brutalement terni lorsqu'une jeune femme est retrouvée sans vie dans la piscine. La paisible ville de la Côte d'Azur devient le théâtre d'un duel entre la gendarmerie locale et le capitaine Marie Jourdan, débarquée tout droit de Lyon. Flic audacieuse et intrépide, Marie ne craint pas de marcher sur les plates-bandes des personnalités influentes du coin. Mais que cache-t-elle réellement ? Ses méthodes peu orthodoxes et sa détermination soulèvent des vagues de suspicion parmi ses collègues. Ce téléfilm nous livre une atmosphère électrique, où chaque dialogue est une pièce du puzzle. Alors que l'intrigue s'épaissit, les spectateurs sont tenus en haleine par des rebondissements incessants. Mensonges, rivalités et secrets enfouis... le spectre de la vérité plane dans chaque recoin. Préparez-vous à une soirée chargée en suspense et en révélations.

"On ira" est une chronique poignante et inattendue sur le choix, la famille et les mensonges bienveillants. Marie, octogénaire déterminée et lucide, est confrontée à un dernier défi que la vie lui impose. Son plan d’évasion vers la Suisse pour un adieu empli de dignité se complique lorsqu'elle doit le révéler à Bruno, son fils aussi affectueux qu'imprévisible, et Anna, sa petite-fille à l'énergie tumultueuse. Quel chemin choisir quand la vérité semble trop douloureuse ? Le film fait le pari audacieux d'explorer les non-dits familiaux et la tendresse qui surgit là où on l'attend le moins. Les moments de tension sont savamment ponctués de scènes de tendresse, offrant au spectateur une montagne russe émotionnelle. La Suisse, ici, n'est pas seulement une destination géographique, mais un horizon symbolique où la liberté se mêle à l'incertitude. Entre rires et larmes, "On ira" interroge avec délicatesse notre rapport à la fin de vie et à l'héritage moral que l'on laisse. Un film qui promet d'émouvoir tout en posant des questions essentielles sur l'amour et le courage.

Dans "Don Camillo Monseigneur", la comédie prend un tournant inattendu alors que nos deux protagonistes quittent la campagne pour la majestueuse Rome. Don Camillo, désormais prélat, se retrouve au cœur du Vatican, une promotion qui n’amoindrit en rien son caractère bien trempé. Peppone, quant à lui, poursuit sa carrière politique, mais les vieilles rivalités avec Don Camillo demeurent aussi vivaces qu’au premier jour. Ces deux figures emblématiques, séparées par l’Église et l’État, vont-elles réussir à maintenir la paix ou raviver la flamme de leurs anciens conflits ? Dans ce nouvel opus, l’humour et la rivalité sont toujours au rendez-vous, mais le cadre romain apporte une dimension nouvelle et grandiose à leurs mésaventures. L'institution vaticane n'est pas à l'abri des facéties de Don Camillo, dont le franc-parler pourrait bien bousculer plus d'une soutane. Quant à Peppone, son parcours politique lui réserve quelques surprises, des confrontations avec des figures influentes et des situations cocasses. Le film maintient cette alchimie unique entre rires et réflexion, fidèle à l'esprit de ses prédécesseurs. Les enjeux politiques et religieux s’entrechoquent, offrant un regard satirique sur le pouvoir et ses excès. La légèreté de la comédie italienne se mêle à des thèmes universels toujours d'actualité. Ce retour en force de Don Camillo et Peppone promet une dose généreuse de bonne humeur et de sagesse, le tout servi avec l’élégance propre à cette série de films. Une aventure à ne pas manquer pour les amateurs de comédies aux dialogues pétillants et aux situations rocambolesques.

Un thriller percutant qui ne manque pas de mordant. "Novocaïne" nous plonge dans l'univers trouble de Nathan Caine, un employé de banque apparemment ordinaire de San Diego, mais dont la vie est marquée par une particularité intrigante : une insensibilité congénitale à la douleur. Cette condition, aussi fascinante que dangereuse, devient le point de départ d'une série d'événements qui bouleverseront sa paisible existence. Quand la ville ensoleillée se transforme en un foyer de périls, chaque moment devient une épreuve pour Caine. C'est une exploration captivante des limites humaines face à l'adversité. Le film joue habilement avec les notions de vulnérabilité et de force, nous tenant en haleine à chaque tournant. Peut-on vraiment rester insensible à tout, même aux dilemmes moraux et aux enjeux personnels ? Entre scènes d'action palpitantes et réflexions psychologiques, "Novocaïne" n'épargne aucune émotion. Les paysages californiens servent de toile de fond à une intrigue serrée, où chaque personnage croisant le chemin de Caine ajoute une couche de complexité. C’est un voyage intense où l'adrénaline et la réflexion se mêlent, laissant les spectateurs essoufflés mais ravis jusqu'à la dernière minute.