Le masque de Zorro

À New York, au cœur des années 70, "The Apprentice" nous plonge dans l'univers complexe et impitoyable de l'immobilier. Donald Trump, alors jeune homme ambitieux, fait ses premiers pas dans l'entreprise familiale, spécialisée dans la location de logements. Dès qu'il est confronté à une enquête pour discrimination, il décide de solliciter l'aide de Roy Cohn, un avocat redouté pour ses méthodes implacables et ses liens controversés. Ce partenariat controversé marque le début d'une ascension fulgurante et d'une carrière semée d'embûches. Le film, baigné dans l'atmosphère électrique de cette époque charnière, révèle les rouages d'un monde où pouvoir et influence sont les maîtres mots. Loin de se contenter d'un simple biopic, "The Apprentice" propose une incursion fascinante dans les coulisses du succès, là où la morale et la légalité se brouillent souvent. Au-delà de l'histoire personnelle de Trump, c'est tout un pan de l'Histoire américaine qui défile, avec ses luttes sociales et ses mutations économiques. Les interprétations des acteurs captivent, donnant corps à des personnages charismatiques et complexes. La mise en scène, dynamique et immersive, nous maintient en haleine tout au long du récit. Les dilemmes moraux et les choix risqués du protagoniste soulèvent des questions intemporelles sur l'ambition et l'éthique. Avec "The Apprentice", le spectateur est invité à un voyage au cœur du rêve américain, où chaque décision peut faire basculer un destin.

Embarquez pour un voyage captivant dans l'Amérique des années 50 avec "The Brutalist", un film passionnant diffusé sur Canal+. Ce drame historique nous transporte dans la vie tumultueuse de László Tóth, un architecte hongrois visionnaire qui quitte une Europe ravagée par la guerre pour tenter sa chance de l'autre côté de l'Atlantique. László, interprété avec intensité par un acteur de renom, débarque en Pennsylvanie, terre de tous les possibles, mais aussi de tous les défis. Isolé et dépaysé, il doit rapidement prouver sa valeur dans un monde où l'audace ne suffit pas toujours. Le film, à la réalisation soignée, mêle avec virtuosité les thèmes de l'exil, de la résilience et de l'ambition, tout en nous offrant un regard unique sur l'architecture brutaliste qui émerge à cette époque. La rencontre fatidique avec un riche industriel local, qui reconnaît enfin le talent de László, marque un tournant dans sa quête de reconnaissance. Comment parviendra-t-il à imposer sa vision dans un pays où tout reste à construire ? Les tensions entre tradition et modernité s'incarnent dans ses projets, magnifiquement filmés. "The Brutalist" n'est pas qu'un simple récit d'ascension sociale, c'est une véritable leçon de ténacité et de créativité. Plongez dans ce récit aux décors somptueux et à la bande originale envoûtante, qui nous rappelle que les plus grandes œuvres naissent souvent dans l'adversité. Une expérience cinématographique à ne pas manquer, qui résonne encore aujourd'hui dans nos consciences.

Dans "Les associés", le duo de choc formé par Roy et Frank excelle dans l'art de la tromperie. Mais l'univers de l'arnaque prend une tournure inattendue lorsque Roy découvre qu'il a une fille de 14 ans, Angela. Cette révélation bouleverse un homme déjà en proie à des troubles psychologiques. Angela, dotée d'une intelligence vive et d'un esprit aussi affûté que celui de son père, s'intègre rapidement dans l'univers de l'escroquerie. Sa présence pourrait-elle être le catalyseur d'un changement inattendu pour Roy, ou au contraire, le plonger plus profondément dans ses contradictions internes ? Le film, avec une réalisation soignée et un scénario captivant, joue habilement sur les thèmes de la paternité, du mensonge et de la rédemption. Les relations entre les personnages sont au cœur de l'intrigue, et chaque interaction est empreinte d'une tension palpable. Arte, en diffusant ce film, nous offre une plongée dans un monde où les apparences sont souvent trompeuses, mais où l'humain reste au centre des enjeux. "Les associés" saura captiver par ses rebondissements et son exploration subtile des liens familiaux. Une œuvre à ne pas manquer pour les amateurs de films passionnants et introspectifs.

Scrat, l'écureuil le plus gaffeur de l'âge de glace, est de retour pour une nouvelle aventure cosmique dans "L'âge de glace 5 : les lois de l'univers". Cette fois-ci, sa quête effrénée de glands le propulse accidentellement dans l'espace, déclenchant une réaction en chaîne qui menace d'anéantir la Terre. Face à cette catastrophe imminente, nos héros préférés, Sid, le paresseux, Diego, le tigre à dents de sabre, et Manny, le mammouth, doivent une fois de plus sauver leur monde. Ils se lancent dans un périple à la fois hilarant et palpitant, épaulés par Buck, la belette intrépide qui ne manque jamais d'idées farfelues. Le film, réalisé par Mike Thurmeier et Galen T. Chu, nous entraîne dans un univers visuel spectaculaire, où l'humour et l'aventure se mêlent habilement. Les dialogues ciselés et les situations cocasses ne manqueront pas de faire sourire petits et grands. La dynamique entre les personnages, toujours aussi attachante, est l'un des points forts de cette saga qui ne cesse de se renouveler. En toile de fond, le thème de l'amitié et de la résilience résonne plus que jamais. Alors, nos héros parviendront-ils à détourner l'astéroïde avant qu'il ne soit trop tard ? Une question qui ne manquera pas de tenir le public en haleine jusqu'à la dernière seconde.