Plongez dans l'atelier du maître de l'abstraction avec "Gerhard Richter Painting", diffusé sur Arte. En 2009, l'artiste allemand emblématique ouvre les portes de son sanctuaire à la réalisatrice Corinna Belz. Ce documentaire captivant nous offre une plongée immersive dans le processus créatif de Richter, où chaque coup de pinceau devient une danse harmonieuse entre couleur et émotion. Imaginez les dominantes jaune, rouge et bleue éclabousser la toile, un véritable ballet pictural qui défie le temps. Richter, malgré ses 80 ans, se montre infatigable, son engagement artistique intact et vibrant.
La caméra discrète de Belz capte la concentration intense de l'artiste, révélant un travail physique impressionnant. Loin des clichés de l'artiste tourmenté ou solitaire, Richter se dévoile comme un homme de son époque, en dialogue constant avec son médium. Ce film ne se contente pas de montrer les œuvres finies, il célèbre la genèse, la lutte et parfois l'incertitude inhérente à la création.
En toile de fond, le murmure de l'atelier, le frottement de la peinture et le silence lourd de sens accompagnent chaque geste. C'est une rare opportunité de voir la magie opérer sous nos yeux, à travers le regard d'une caméra qui sait se faire oublier pour mieux capturer l'essence du moment. "Gerhard Richter Painting" n'est pas qu'un simple documentaire, c'est une expérience sensorielle qui nous rappelle pourquoi l'art continue d'émerveiller et d'interroger.
La caméra discrète de Belz capte la concentration intense de l'artiste, révélant un travail physique impressionnant. Loin des clichés de l'artiste tourmenté ou solitaire, Richter se dévoile comme un homme de son époque, en dialogue constant avec son médium. Ce film ne se contente pas de montrer les œuvres finies, il célèbre la genèse, la lutte et parfois l'incertitude inhérente à la création.
En toile de fond, le murmure de l'atelier, le frottement de la peinture et le silence lourd de sens accompagnent chaque geste. C'est une rare opportunité de voir la magie opérer sous nos yeux, à travers le regard d'une caméra qui sait se faire oublier pour mieux capturer l'essence du moment. "Gerhard Richter Painting" n'est pas qu'un simple documentaire, c'est une expérience sensorielle qui nous rappelle pourquoi l'art continue d'émerveiller et d'interroger.
Bande-annonce
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Vendredi 14 novembre
06:35 -
08:15
Alone Together
Une maison au milieu de nulle part, une rencontre inattendue : bienvenue dans "Alone Together". Alors que la pandémie de Covid-19 bouleverse le quotidien et la quiétude de New York, June, critique gastronomique en quête d'air frais, décide de s'échapper dans le nord de l'État. Mais l'échappée semble compromise lorsqu'elle découvre que Charlie, récemment séparé, a lui aussi réservé la même maison.
L'alchimie entre les deux personnages ne tarde pas à se faire sentir, alimentée par la situation cocasse de cette double réservation. Une comédie romantique prend forme sous les auspices de cette étrange cohabitation forcée. Les dialogues pétillants et les moments de tendresse inattendus offrent un répit bienvenu à l'atmosphère pesante de l'époque.
Le film interroge subtilement le spectateur : peut-on vraiment échapper aux réalités du monde extérieur, même dans le plus pittoresque des recoins ? Et si, au détour d'une pandémie, se cachaient les prémices d'une histoire d'amour ? La maison perdue dans les paysages enchanteurs devient alors un théâtre d'émotions, où deux personnes vont apprendre à se connaître, mais aussi à se redécouvrir elles-mêmes.
"Alone Together" capte avec justesse les tourments et les espoirs de son temps, tout en tissant une trame délicieuse et pleine de surprises. C'est une invitation à croire en la magie des rencontres imprévues, même lorsque le monde semble s'écrouler autour de nous.
Vendredi 14 novembre
08:21 -
10:03
Ernest Cole, photographe
Découvrir l'œuvre et le parcours d'Ernest Cole, c'est plonger au cœur de l'Histoire avec un grand H, celui d'un photographe qui a su montrer l'indicible. Ce documentaire diffusé sur Canal+ Cinéma, réalisé par le talentueux Raoul Peck, retrace la vie de ce Sud-Africain exceptionnel, dont le regard a su défier l'apartheid. À travers son objectif, Cole a capturé la réalité brutale de millions de Noirs sud-africains, une vérité qu'il a magistralement rassemblée dans son ouvrage choc, "House of Bondage". Quel a été le prix à payer pour une telle audace ? Loin de la simple chronique historique, le film explore la vie d'errance que Cole a menée par la suite, exilé, traqué, mais jamais brisé. Sa douleur, sa colère, mais aussi son inébranlable désir de justice transparaissent dans chaque image, chaque témoignage. Raoul Peck, connu pour sa sensibilité et son engagement, parvient à rendre ce récit aussi poignant qu'indispensable. Ernest Cole n'est pas seulement un photographe ; il est devenu, à travers ce documentaire, un symbole éternel de résistance et de courage artistique. Un rendez-vous à ne surtout pas manquer pour ceux que la photographie et l'histoire passionnent.
Vendredi 14 novembre
10:03 -
12:12
Ransomed
Plongée captivante dans le Beyrouth de 1986, "Ransomed" nous entraîne dans une mission de sauvetage haletante. Oh Jae-seok, secrétaire de l'ambassade sud-coréenne, est kidnappé en pleine crise géopolitique. Vingt et un mois plus tard, Lee Min-Jun, un diplomate novice mais déterminé, se rend au Liban pour orchestrer un sauvetage complexe. Sa rencontre avec Kim Pan-su, un chauffeur de taxi coréen au passé mystérieux, ajoute une dimension inattendue à sa quête. Ensemble, ils forment un duo improbable, mêlant leurs compétences et leur résilience face à l'adversité. L'atmosphère tendue du film est rehaussée par le décor chaotique et vibrant de Beyrouth, qui devient un personnage à part entière. Les enjeux sont de taille, entre la diplomatie et la vie humaine, et le suspense ne faiblit jamais. Une exploration poignante des liens humains et des sacrifices nécessaires en temps de crise, "Ransomed" vous tiendra en haleine jusqu'au générique final.
Vendredi 14 novembre
13:35 -
15:50
Anonymous
Quand l'anonymat côtoie le génie littéraire, le monde du théâtre s'enflamme. "Anonymous", diffusé sur Arte, nous plonge dans les coulisses tourmentées de l'Angleterre élisabéthaine, où le mystère entourant l'identité du véritable auteur des œuvres de Shakespeare prend une tournure captivante. Rhys Ifans incarne avec brio le comte d'Oxford, un esprit brillant mais torturé, qui se voit contraint par les contraintes de son rang de cacher ses talents de dramaturge. En offrant sa pièce à Ben Jonson, joué par Sebastian Armesto, il amorce un jeu de dupes fascinant.
Mais c'est un certain William Shakespeare, interprété par Rafe Spall, qui décide de saisir cette opportunité unique. Avec ce thriller historique, le réalisateur Roland Emmerich mêle habilement intrigue politique et drame artistique. En toile de fond se dessine une époque en ébullition, une société où le pouvoir des mots peut autant bâtir des empires que les détruire.
Les décors somptueux et les costumes d'époque ajoutent une richesse visuelle qui nous transporte directement dans les ruelles brumeuses de Londres. Une question demeure en suspens tout au long du film : et si l'auteur le plus célèbre du monde n'avait jamais écrit une ligne ? Ce film audacieux et spéculatif questionne avec panache l'un des plus grands mystères littéraires de tous les temps. Une soirée qui promet d'être aussi instructive qu'envoûtante.