Dans "Traffic", le destin de plusieurs personnages s'entrecroise sous le prisme implacable de la guerre contre la drogue. Orchestrée par Steven Soderbergh, la caméra suit avec une intensité rare le juge Robert Wakefield, fraîchement nommé à la tête de la lutte antidrogue. Mais le devoir professionnel ne fait pas oublier sa propre maison : sa fille Caroline, négligée par sa réussite, glisse dangereusement vers la toxicomanie. Quelle ironie tragique, n'est-ce pas ?
De l'autre côté de la frontière, c'est Javier Rodriguez, interprété avec brio, qui incarne l'intégrité au sein d'une police mexicaine gangrenée par la corruption. Sa mission ? Démanteler un vaste réseau de trafiquants, un défi qui mettra à l'épreuve ses convictions. Le film, avec sa narration entrelacée, nous plonge dans une mosaïque d'histoires où chaque décision compte, chaque instant est chargé de conséquences.
Soderbergh jongle habilement entre ces récits parallèles, peignant un tableau complexe et poignant des enjeux et sacrifices personnels dans cette guerre sans fin. L'atmosphère tendue et réaliste du film est magnifiée par une photographie distinctive, jouant sur les contrastes de couleurs pour souligner la séparation, ou l'union, des mondes. "Traffic" ne se contente pas de raconter une histoire : il secoue, il interroge, il fascine. Un suspense captivant qui ne vous lâche qu'au générique final.
De l'autre côté de la frontière, c'est Javier Rodriguez, interprété avec brio, qui incarne l'intégrité au sein d'une police mexicaine gangrenée par la corruption. Sa mission ? Démanteler un vaste réseau de trafiquants, un défi qui mettra à l'épreuve ses convictions. Le film, avec sa narration entrelacée, nous plonge dans une mosaïque d'histoires où chaque décision compte, chaque instant est chargé de conséquences.
Soderbergh jongle habilement entre ces récits parallèles, peignant un tableau complexe et poignant des enjeux et sacrifices personnels dans cette guerre sans fin. L'atmosphère tendue et réaliste du film est magnifiée par une photographie distinctive, jouant sur les contrastes de couleurs pour souligner la séparation, ou l'union, des mondes. "Traffic" ne se contente pas de raconter une histoire : il secoue, il interroge, il fascine. Un suspense captivant qui ne vous lâche qu'au générique final.
Bande-annonce
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Jeudi 30 octobre
18:22 -
20:12
En guerre
Au cœur de la tourmente économique et humaine, "En guerre" propulse le spectateur dans un combat acharné pour la justice sociale. Emmené par l’incandescent Vincent Lindon dans le rôle de Laurent Amédéo, ce drame poignant dépeint la révolte des 1100 salariés de l'usine Perrin Industrie, confrontés à une fermeture injustifiée et brutale. Pourquoi un tel couperet alors que l'entreprise affiche 17 millions d'euros de bénéfices ? C'est cette question qui alimente la colère et la détermination des ouvriers.
Dans une mise en scène à la fois sobre et percutante, le réalisateur Stéphane Brizé capte la tension palpable et l'urgence de la situation. "En guerre" ne se contente pas de raconter une histoire, il plonge au cœur des luttes sociales actuelles, interrogeant sur la valeur du travail face aux impératifs économiques. Les scènes, souvent filmées caméra à l'épaule, rendent l'âpreté du combat encore plus saisissante. Le tournage, réputé pour son intensité, a vu les acteurs partager de véritables échanges avec les figurants, eux-mêmes issus du monde ouvrier.
À travers un réalisme déconcertant et des dialogues percutants, le film explore les dérives du capitalisme moderne. La performance de Vincent Lindon est sans concession, conférant à son personnage une humanité vibrante et une force inébranlable. "En guerre" n'est pas qu'une simple œuvre cinématographique, c'est un cri du cœur qui résonne bien au-delà de l'écran, rappelant à chacun l'importance de la solidarité et de l'engagement.
Jeudi 30 octobre
18:23 -
20:50
Le pacte des loups
Dans le cadre envoûtant du Gévaudan du XVIIIe siècle, "Le pacte des loups" nous plonge au cœur d'une enquête fascinante et terrifiante. Ce film d'aventure mélange action, mystère et histoire avec brio, alors que les habitants de la région vivent dans la peur d'une créature monstrueuse semant la mort sur son passage. Le chevalier de Fronsac, interprété avec panache par Samuel Le Bihan, est convoqué par le roi Louis XV pour élucider ce mystère sanglant. Mais le courageux chevalier ne tarde pas à découvrir que l'ennemi n'est peut-être pas qu'animal.
Le film se distingue par des séquences de combat chorégraphiées avec minutie, signées par le maître des cascades et arts martiaux, Philip Kwok. Pourquoi une telle bête aurait-elle besoin d'un maître ? La question hante Fronsac alors qu'il se heurte à des forces obscures et des intrigues politiques. À ses côtés, Mark Dacascos, dans le rôle de Mani, son fidèle compagnon amérindien, apporte une dimension presque mystique à cette quête haletante.
Le réalisateur Christophe Gans réussit à capturer avec virtuosité la tension palpable et l'atmosphère inquiétante de ce thriller historique. Les paysages brumeux et les décors somptueux servent de toile de fond à une intrigue complexe où la raison et la superstition s'opposent. Ce film est une véritable fresque épique, où l'on se demande si la vraie menace ne réside pas dans le cœur des hommes. Un voyage captivant à travers l'histoire et l'imaginaire.
Jeudi 30 octobre
18:42 -
20:13
Le Molière imaginaire
Plongée dans le Paris du XVIIe siècle, "Le Molière imaginaire" nous entraîne dans les derniers instants de la vie du célèbre dramaturge Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière. Le 17 février 1673, le Tout-Paris est en effervescence : une dernière représentation du "Malade imaginaire" est sur le point de se jouer. Molière, malgré sa santé déclinante, se bat pour incarner son rôle jusqu'au bout, refusant de céder à la maladie. Cette comédie dramatique, portée par une mise en scène soignée, nous fait revivre avec intensité ces moments où l'art et la vie se confondent dangereusement.
La distribution, généralement composée d'acteurs talentueux, redonne vie à cette époque avec authenticité. Les coulisses du théâtre résonnent de tensions et d'émotions, tandis que Molière, figure emblématique du théâtre français, se prépare à son ultime acte. L'enjeu est de taille : sa passion pour la scène parviendra-t-elle à surmonter ses faiblesses physiques ? Le film explore avec finesse les sacrifices que l'artiste est prêt à consentir pour son public.
L'atmosphère du film, à la fois dramatique et empreinte de poésie, capte l'essence même du théâtre. En arrière-plan, le Paris du Grand Siècle se dessine, vibrant de vie et de créativité. Un programme captivant qui nous fait réfléchir sur la ténacité et le dévouement d'un homme à son art. "Le Molière imaginaire", c'est une ode à la passion et à l'esprit indomptable d'un des plus grands génies du théâtre.
RTS Deux