Jugement dernier

"Zénithal", une comédie piquante et déjantée qui ne ressemble à aucune autre, nous plonge au cœur d'une intrigue à la fois hilarante et rocambolesque. Francis et Sonia, un couple sur la corde raide après dix ans de vie commune, tentent désespérément de recoller les morceaux de leur relation. Mais leur quotidien prend une tournure inattendue lorsque Francis est accusé du meurtre de son ancien rival, Ti-Kong, un ex-acteur porno à la carrière sulfureuse. Dans une course effrénée pour prouver son innocence, Francis se retrouve en fuite, capturé par un savant fou aux théories aussi délirantes que dangereuses. Sonia, en véritable héroïne moderne, décide de reprendre les rênes et se lance dans une mission de sauvetage à haut risque. Armée de son expérience en self-defense, elle n'hésite pas à affronter les pires obstacles pour secourir Francis et rétablir l'équilibre dans leur vie. L'atmosphère de "Zénithal" jongle habilement entre l'absurde et le sérieux, posant un regard satirique sur les dynamiques de couple et les questions de genre. Dans ce film, la comédie se teinte de réflexions sur les rapports de force, dans une société où chacun cherche sa place. Les dialogues incisifs et les situations cocasses promettent des éclats de rire tout en abordant des thèmes contemporains. Alors que l'on pourrait croire à l'ère du "génital", "Zénithal" nous propose une vision décalée et rafraîchissante de l'amour et de la coexistence. Une aventure où l'humour devient une arme redoutable pour surmonter les pires épreuves.

Manon, une adolescente de 16 ans, doit partager son quotidien avec sa grand-mère Yvonne, une ancienne militante féministe souffrant de la maladie d'Alzheimer. Alors qu'Yvonne commence à confondre Manon avec sa propre fille, cette dernière décide de plonger dans les souvenirs de sa grand-mère et d'incarner le rôle de sa mère qu'elle n'a presque pas connue. À travers cette cohabitation inattendue, Manon découvre les luttes et les histoires des femmes de sa famille, tout en apprenant à se forger sa propre identité. Une comédie touchante et émouvante sur les liens intergénérationnels et la résilience.

Cet été, la comédie dramatique "Juillet-août" vous embarque dans une aventure familiale pleine de rebondissements. Laura, 14 ans, et Joséphine, 18 ans, s'apprêtent à vivre des vacances mouvementées entre le Sud ensoleillé et la Bretagne plus capricieuse. Avec son éternelle moue et son ton râleur, Laura n'accueille pas vraiment la nouvelle grossesse de sa mère les bras ouverts, surtout avec Michel, le beau-père un peu maladroit, dans le tableau. Joséphine, quant à elle, trouve une échappatoire en la personne de Romain, un jeune homme qu'elle rencontre au bord de la piscine. Le film, réalisé en 2016, capture avec justesse les tensions et tendresses qui lient cette fratrie, et comment chaque révélation peut agiter le fragile équilibre familial. Les paysages contrastés du Sud et de la Bretagne servent de toile de fond parfaite pour ces moments de complicité et de conflit. Que se passe-t-il quand vos parents vous surprennent encore à l'âge adulte ? Entre les rires et les larmes, chaque personnage est amené à grandir à sa manière. Avec une atmosphère mêlant douceur et réalisme, "Juillet-août" offre un récit sincère et touchant sur la famille et l'adolescence. Un film qui évoque les souvenirs d'étés passés et la promesse des liens qui perdurent.

Un vent de folie souffle sur le fameux quai des Orfèvres avec "38°5 quai des Orfèvres", une comédie qui transforme le légendaire commissariat en théâtre de l'absurde. Quelque chose de loufoque se trame dans les coulisses de la brigade criminelle, où un tueur en série poétique, surnommé le "Ver(s) solitaire", laisse derrière lui des vers en guise de sinistre signature. Clarisse Sterling, détective en herbe, est au cœur de l'action, scrutée par le commissaire Keller, une figure imposante dont le regard perçant semble tout voir, mais peut-être pas tout comprendre. Les maladresses répétées de ses collègues ne sont d'aucune aide à Clarisse, forçant notre héroïne à naviguer seule dans les eaux troubles de cette enquête hors norme. Les rimes macabres du "Ver(s) solitaire" apportent une touche d'humour noir parfaitement dosée, tandis que la dynamique entre Clarisse et Keller ajoute une dimension piquante à l'intrigue. Le ton excentrique de la série, mêlant suspense et dérision, garantit des situations aussi cocasses qu'imprévisibles. TMC nous offre ici une relecture rafraîchissante du genre policier. Entre rire et mystère, "38°5 quai des Orfèvres" est un cocktail détonant qui promet de captiver les amateurs de comédies décalées comme ceux en quête de frissons.