La folie d'une mère : l'histoire vraie de Debora Green

Dans "Paradis Paris", une comédie dramatique audacieuse, le destin d'un groupe de personnages hétéroclites s'entrelace dans la Ville Lumière, chacun confronté à sa propre vision de la vie et de la mort. Giovanna, une ancienne vedette de l'opéra, se retrouve piégée dans un monde où elle est déclarée morte par erreur, tandis qu'elle attend désespérément des hommages qui ne viendront jamais. À ses côtés, Mike, un cascadeur anglais, défie la mort au quotidien, mais doit faire face à ses propres peurs. Dolorès, quant à elle, choisit de vivre intensément malgré les dangers du tabac, établissant un pacte avec Dieu lors d'un anniversaire. L'histoire prend un tournant inattendu lorsque Marie-Cerise, une adolescente en détresse, est kidnappée par un ravisseur pris de remords. À travers ces récits entrelacés, "Paradis Paris" aborde des thèmes profonds tels que la quête d'identité, le rapport à la mortalité et le désir de rédemption. Le ton oscille entre l'humour noir et l'émotion poignante

Dans "Le Médium", une comédie entraînante signée Canal+ Cinema, le quotidien de Michael Monge, quadragénaire sans histoire, prend une tournure inattendue. La vie paisible de Michael vole en éclats lorsqu'il hérite du don peu commun de sa mère : communiquer avec les morts. Voilà un héritage dont il se serait bien passé, surtout en pleine crise de cœur. Alors que Myriam, sa sœur pragmatique, insiste pour qu'il prenne la relève en tant que médium, Michael, accablé, s'enfonce dans le déni. Mais peut-on vraiment fuir ses responsabilités lorsque l'on est doté d'un tel talent ? L'histoire prend un virage surprenant avec l'entrée en scène d'Alicia, une artiste intrigante qui croit fermement à l'au-delà. Sa conviction inébranlable et son charme magnétique perturbent encore plus Michael, mais il se pourrait bien qu'elle soit la clé de son acceptation. Ce film explore avec humour les thèmes de la famille, de l'héritage et du deuil, dressant un portrait aussi cocasse que touchant de ces situations extraordinaires. Dans un monde où l'invisible devient visible, Michael devra apprendre à naviguer entre l'absurde et le mystique. "Le Médium" nous offre une réflexion légère mais profonde sur l'acceptation de soi et la gestion des imprévus de la vie. Une comédie qui promet de faire rire autant que réfléchir.

"Après moi le bonheur", un drame bouleversant diffusé sur TF1 Séries-Films, nous plonge dans le destin poignant d'une mère courage. C'est l'histoire de Marie-Laure, magnifiquement interprétée par Alexandra Lamy, dont la vie bascule lorsque le verdict tombe : son cancer s'est généralisé. Face à cette sentence implacable, elle refuse de baisser les bras et s'engage dans une lutte acharnée pour le futur de ses quatre enfants. Le film aborde avec une sensibilité rare des thèmes universels et déchirants : l'amour maternel, la maladie, mais aussi la résilience face à l'inéluctable. On y découvre une femme qui, malgré la douleur, puise une force insoupçonnée dans le désir de protéger ses proches. La scénariste, Marie-Sophie Chambon, réussit à capturer avec justesse l'intimité et la profondeur des émotions humaines. L'ambiance est empreinte de tendresse et de gravité, alternant entre scènes poignantes et moments d'une douce légèreté. Le réalisateur utilise des plans rapprochés pour nous immerger dans l'univers émotionnel des personnages, créant un lien puissant entre eux et le spectateur. "Après moi le bonheur" n’est pas qu’un simple téléfilm, c'est un hommage vibrant aux héros du quotidien, ces mères qui, jour après jour, choisissent de vivre et de se battre pour ceux qu'elles aiment. Une ode à la vie et à l'amour, à ne surtout pas manquer.

Dans "Un homme amoureux", comédie dramatique sur T18, Steve, acteur américain en pleine ascension, se retrouve au cœur d'un tourbillon émotionnel. Partagé entre sa vie de famille bien remplie et sa carrière, il nourrit une fascination intense pour l'écrivain italien Cesare Pavese, connu pour sa fin tragique. Steve rêve d'incarner Pavese et, déterminé à donner vie à son projet, il choisit une petite maison de production italienne, loin des grands studios américains souvent frileux. Sur le tournage, l'identification de Steve à son personnage s'intensifie, brouillant les frontières entre fiction et réalité. C'est là que Gabriella, muse et dernier amour de Pavese, entre en scène. Mais le vrai rebondissement se trouve dans l'attirance indéniable de Steve pour Jane, l'actrice incarnant Gabriella. Une mise en abyme touchante où les sentiments se mêlent, reflétant les complexités d'une vie consacrée à l'art. Le film, tourné en 1987, capture les tensions entre l'imaginaire et le concret, entre l'amour idéalisé et la passion réelle. Les paysages italiens servent de toile de fond à une intrigue captivante, où le jeu des acteurs résonne d'une sincérité désarmante. Une œuvre qui questionne le pouvoir du rêve et de l'amour, à découvrir sans hésitation.