Les Cartes du mal

Dans "Croquette, le chat merveilleux", embarquez pour une aventure animée où neuf vies ne suffisent pas toujours à un félin curieux. Ce film de Canal+ nous entraîne dans les pérégrinations d'un chat qui a épuisé toutes ses chances, sauf une. Croquette, pour qui les neuf vies ne sont qu'une formalité, se retrouve face à une ultime opportunité après un accident qui lui aurait coûté toutes ses existences. Sa mission ? Retrouver Rose, sa maîtresse bien-aimée. Mais il y a un hic : il ne sera plus un chat. L'ingéniosité du film réside dans cette transformation inattendue où Croquette expérimente la vie sous d'autres formes animales. Devenir un cheval ou même un poisson n'est pas une mince affaire pour ce matou habitué à ses moustaches et ses coussinets. Cette aventure rocambolesque pousse le spectateur à s'interroger : et si nous avions aussi une autre chance, que ferions-nous ? Les thèmes de l'amour, de la rédemption, et de la découverte de soi sont abordés avec légèreté et humour. Avec un graphisme soigné et une animation fluide, chaque transformation de Croquette est l'occasion de découvrir un univers visuel riche et coloré. Ce film touche toutes les générations en mêlant rires et émotions, démontrant que parfois, pour retrouver ce qui nous est cher, il faut savoir embrasser l'inconnu. Une belle équipée où l'inattendu devient la norme et où chaque nouvelle forme de vie amène ses propres défis. Ne ratez pas cette odyssée animée qui promet de vous faire ronronner de plaisir.

Plongez dans l'univers palpitant du championnat du monde des rallyes de 1983 avec le drame captivant "Race for Glory : Audi vs Lancia". Ce film nous transporte au cœur d'une rivalité historique entre deux géants de l'automobile. À la tête de l'écurie Audi, Roland Gumpert est bien décidé à conserver son titre, mais il devra se mesurer à Cesare Fiorio, l'ambitieux directeur de Lancia, qui rêve de ramener la gloire à la marque italienne après plusieurs années de disette. Le film met en lumière deux figures emblématiques du rallye, Walter Röhrl et Hannu Mikkola, dont les prouesses au volant promettent des scènes de course spectaculaires. Röhrl, au volant de sa Lancia Rally 037, et Mikkola, domptant l'Audi Quattro, sont prêts à tout pour mener leurs équipes à la victoire. L'atmosphère est électrique, le bitume brûlant, et les montagnes résonnent du vrombissement des moteurs dans une lutte acharnée pour la suprématie. Les spectateurs seront tenus en haleine par cette fresque haletante qui explore la passion, la rivalité et les sacrifices nécessaires pour atteindre le sommet. Entre stratégies minutieuses et coups de volant audacieux, "Race for Glory" n'est pas qu'une simple course, c'est une plongée dans l'âme de ceux qui vivent pour le sport automobile. Une œuvre à la réalisation ambitieuse qui ravira autant les amateurs de bolides que les passionnés d'histoires humaines intenses et poignantes. Préparez-vous pour un voyage à haute vitesse où chaque virage compte.

Victor Vauthier est l'incorrigible escroc au charme ravageur que l'on adore détester. Interprété avec panache, il sème le chaos sur son passage après une sortie de prison qui ne l'a pas vraiment remis dans le droit chemin. Arte nous replonge dans cette comédie grinçante des années 70, où escroqueries et rebondissements se succèdent à un rythme effréné. Les situations cocasses s'enchaînent, notamment lorsque Victor, avec sa roublardise inégalée, vend l'hôtel particulier de son ancienne maîtresse à des Américains candides. Mais c'est sans compter sur Marie-Charlotte de Pontalec, l'assistante sociale bien décidée à le ramener sur le droit chemin. Leur dynamique improbable – entre poursuites et confrontations – ajoute une touche de folie supplémentaire à ce film déjà bien déjanté. La France se transforme en un terrain de jeu pour cet escroc indomptable, sous l'œil vigilant mais attendri de Camille, son oncle et complice. Ce film s'inscrit dans une époque où l'insouciance et l'humour pouvaient flirter avec l'illégalité, offrant ainsi aux spectateurs un divertissement aussi léger qu'inoubliable. Une plongée dans le passé qui résonne encore aujourd'hui avec une fraîcheur étonnante.

Avec "Porc royal", Arte nous invite à plonger dans l'Angleterre de l'après-guerre, teintée d'humour et d'ironie. Alors que le pays se remet lentement des privations de la Seconde Guerre mondiale, la société navigue entre traditions et modernité. La comédie se déroule en novembre 1947, à l'occasion du mariage imminent de la princesse Elizabeth et du lieutenant Philipp Mountbatten, un événement qui réjouit et inspire des célébrations à travers le pays. Dans une petite ville du Yorkshire, trois notables, Swaby, Allardyce et Lockwood, trouvent une manière bien particulière de célébrer le mariage royal : ils décident d'engraisser clandestinement un cochon. L'astuce est de taille, surtout en ces temps de rationnement sévère, et le cochon graisseux devient le symbole comique de la persistance des privilèges de la classe dirigeante. Mais c'est sans compter sur Chilvers, un modeste pédicure aux ambitions contrariées par une épouse avide, qui découvre par hasard le pot aux roses. Sa femme, Joyce, voit dans ce cochon une opportunité inespérée d'accéder aux cercles huppés de la ville. Le programme jongle avec des thèmes intemporels de l'avidité, des conventions sociales et de la quête de reconnaissance, le tout servi par une atmosphère piquante et des personnages hauts en couleur. Dans cette comédie savoureuse, les apparences et les ambitions s'entrechoquent de manière jubilatoire, révélant une société anglaise encore empreinte de ses hiérarchies rigides. "Porc royal" promet des moments hilarants et une réflexion malicieuse sur le pouvoir et les prétentions sociales. Un délice à ne pas manquer pour ceux qui aiment les récits où la satire éclaire les réalités historiques.